Respectons toujours les limitations de vitesse
mercredi 12 avril 2006 à 17:21
Il y a deux mois de cela, je critiquais un peu la sécurité routière française pour son manque d'action à effet... Aujourd'hui sort une nouvelle campagne vidéo mettant en situation une famille qui, après avoir eu un accident en roulant "beaucoup trop vite" mais sans trop de bobo corporelle, se fait percuter par une voiture roulant "un peu trop vite" (voir ci-dessous).
Alors, hop, direction le site de la sécurité routière pour voir de quoi il en retourne. La campagne est accompagnée sur le site d'une animation en flash dont je n'ai pour l'instant retenu que l'image ci-dessus...
La vitesse est un facteur majeur de risque d'accident chez les motards : déjà vulnérables du fait de le leur mode de locomotion et, souvent, de leur sous-équipement, les motads commettant des excès de vitesse ont peu de chace d'échapper à la mort ou à des blessures graves en cas d'accident.
45% des personnes tuées à cyclomoteur sont agés de 15 à 19 ans : c'est souvent par goût du risque que les jeunes à motos respectent le moins les limitations.
Que dire ?
Tout d'abord que j'aime bien la nuance apportée par le clip entre celui qui roule "beaucoup trop vite" et qui avec un peu de bol s'en sort pas trop mal, et celui qui roule "un peu trop vite" qui finalement amène l'issue fatale. Le mot clé est bien "trop vite". J'approuve.
Mais dans l'ensemble, et en particulier les deux roues, une fois de plus, seule la vitesse est incriminée, cause de tous les maux et de tous les morts sur les routes de France. Pourtant le texte met en évidence deux causes majeures : le sous équipement et le manque d'expérience
Et on oublie encore les infrastructures ou les automobilitses ou encore l'adaptation de sa vitesse aux conditions de circulation... Pourtant, le rapport MAIDS (Motorcycle Accidents in Depth Study) et son rapport en français semblait clairs :
- la vitesse est rarement mise en cause, puisque lors de l’impact, elle est inférieure à 50 km/h dans 70% des cas
- si 37% des erreurs sont imputables au conducteur du deux-roues, 50% sont à l’actif des conducteurs de voiture.
- (voir aussi le billet de Motomag d'où sont extraites ces deux phrases)
50% à l'actif des conducteurs de voiture !!!! Mais bon... C'est sûr, pour les 50% restant, c'est la vitesse, et rien d'autres...
Que dire de plus... Qu'en penser ?
Pourtant, la sécurité routière le dit elle-même : "Changeons". Et si elle s'appliquait le principe ?
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Le samedi 29 décembre 2007 à 12:59