Quote #19439
vendredi 29 décembre 2017 à 09:58
(Par mirmagnium)
Désolé pour la vulgarité émanant dans la traduction de "la passante"
Wesh la rue fait du booordel.
La demoizzelle était bonne,
Elle passa devant ouam,
Elle bougeait du cul dans son jean moulant
Sa jambe était trop belle wesh
Moi je picole mon 51, tranquille,
Elle mattait bizarre le monde,
Mais c'était stylé sa mère.
Elle est passée en un éclair,
Mais en la voyant, je veux m'la faire,
Je te recroise a Boulogne ?
Mais c'est loin de Paris, dehors,
J'veux pas finir sur #balancetonporc
Je sais pas où tu vas, moi je vais me fapper,
Tu m'as a jamais changé
(Faut bien un peu de poésie a la fin quand même!! )
Version originale (À une passante Charles Beaudelaire)
La rue assourdissante autour de moi hurlait.
Longue, mince, en grand deuil, douleur majestueuse,
Une femme passa, d'une main fastueuse
Soulevant, balançant le feston et l'ourlet ;
Agile et noble, avec sa jambe de statue.
Moi, je buvais, crispé comme un extravagant,
Dans son oeil, ciel livide où germe l'ouragan,
La douceur qui fascine et le plaisir qui tue.
Un éclair... puis la nuit ! - Fugitive beauté
Dont le regard m'a fait soudainement renaître,
Ne te verrai-je plus que dans l'éternité ?
Ailleurs, bien loin d'ici ! trop tard ! jamais peut-être !
Car j'ignore où tu fuis, tu ne sais où je vais,
Ô toi que j'eusse aimée, ô toi qui le savais !
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